Après les deux séances de Corporal Punishment, le week-end dernier avec Devosub, voilà que Sub074 a voulu à son tour découvrir et essayer : il n’avait encore jamais pratiqué le CP…
Sans être sur la même intensité, je lui fais découvrir –avec une montée assez progressive– les sensations si particulières et assez extrêmes que procure cette pratique.
Bon, à la fin, quand je l’ai détaché, il s’est effondré dans mes bras en pleurs, mais ça me semble parfaitement normal : il a donné le maximum ! Et je n’ai pas été très tendre avec lui, mais c’est ce qu’il voulait.
Une séance de canning / corporal punishment : comment ça se passe ?
AVANT :
• on commence par préparer la peau du soumis. Une épaisse couche de crème grasse et hydratante, type Nivea, peut parfaitement faire l’affaire.
• le soumis doit être parfaitement conscient et réactif : pas de chems, pas de drogue, pas d’alcool…
• on détermine un Safeword ou un code entre le soumis et le master, et on s’assure de sa bonne compréhension.
• les cannes : elles ont préalablement trempé 24 heures dans l’eau additionnée d’un peu de Javel, puis rinçage abondant, avant 3 à 5 heures d’égouttage liées très serrées « en fagot » pour éviter qu’elles ne se déforment. Elles doivent être bien humides. Une canne sèche est moins efficace, plus blessante, et surtout : cassante. Une canne cassée ou fendue doit être immédiatement jetée.
• les instruments cuir : désinfectés au Dakin (Javel diluée) ou au Sanytol, puis graissés à la Graisse de Phoque ou avec du lait nettoyant pour la peau de bébé, afin de les rendre plus souples et plus efficaces.
• les autres instruments sont tous nettoyés et désinfectés (Dakin, Sanytol…) et eux aussi éventuellement graissés.
• attention : jamais de graisse sur du latex ou du caoutchouc !
PENDANT :
• on observe, on écoute, on regarde… et surtout : on s’imagine à la place du soumis ! Dans tous les cas : on reste toujours raisonnable et mesuré (le master doit rester en pleine possession de ses capacités : ni chems, ni drogue, ni alcool…), et surtout, on respecte les limites !
• régulièrement, en cours de séance, on s’assure de « l’état » du soumis et de son ressenti.
• une zone blessée ? On ne s’acharne surtout pas dessus, et on l’évite…
• plus généralement, on ne s’improvise pas domi ou soumis dans une séance de corporal punishment. Il faut de l’expérience, une montée très progressive en puissance, et pour le domi : une parfaite connaissance des techniques et de ses « outils », et surtout de leur maniement au centimètre près…
APRES :
• on désinfecte les plaies éventuelles (Hexomédine, Betadine bleue ou rouge…) et surtout : en évitant l’alcool à 70° ou à 90°.
• on passe une épaisse couche de crème grasse et hydratante, ou de crème de type Cetavlon (en pharmacie) pour éviter le plus gros des traces.
• on masse bien et en douceur toute la surface atteinte pour faire pénétrer la crème.
La boutique Matos Sexe, Hard et SM… Un choix dingue à prix abordables.