DEVOSUB : nouveau passage sur plus de 48 heures – Corporal Punishment « sans trace »

DEVOSUB était déjà passée deux soirs de suites, les 22 et 23 juin dernier, et là: il est revenu pour un peu plus de 48 heures de plan.
Son gros kiff, c’est le corporal punishment… alors j’en ai profité pour vous montrer, à travers cette vidéo de 37 minutes extraite de 2 heures 30 de séance de corporal punishment extrême (flogging, paddliing, canning…) que, quand un Master à l’expérience et la connaissance nécessaires, il est parfaitement possible d’aller très loin dans cette pratique sans pour autant se comporter comme un boucher, c’est à dire : sans laisser de trace! Sans blesser…
C’est presque simple : il faut savoir progressivement préparer la peau, la « tanner » en surface et en profondeur, pour recevoir tel ou tel type d’impact…
Là, dès le lendemain, il n’y avait plus vraiment de trace visibles. Et ça, c’est juste « avoir de l’expérience » et du « savoir-faire« .
Comme quoi, pour le soumis : il vaut mieux avoir affaire à un master expérimenté et qui sait vraiment ce qu’il fait…

 

Et à l’issue de ce week-end, voici le « débrief » de DEVOSUB qui semble en être très satisfait… Encore merci à lui !


Une séance de canning / corporal punishment : comment ça se passe  ?

AVANT :

• on commence par préparer la peau du soumis. Une épaisse couche de crème grasse et hydratante, type Nivea, peut parfaitement faire l’affaire.
• le soumis doit être parfaitement conscient et réactif : pas de chems, pas de drogue, pas d’alcool…
• on détermine un Safeword ou un code entre le soumis et le master, et on s’assure de sa bonne compréhension.
• les cannes : elles ont préalablement trempé 24 heures dans l’eau additionnée d’un peu de Javel, puis rinçage abondant, avant 3 à 5 heures d’égouttage liées très serrées « en fagot » pour éviter qu’elles ne se déforment. Elles doivent être bien humides. Une canne sèche est moins efficace, plus blessante, et surtout : cassante. Une canne cassée ou fendue doit être immédiatement jetée.
• les instruments cuir : désinfectés au Dakin (Javel diluée) ou au Sanytol, puis graissés à la Graisse de Phoque ou avec du lait nettoyant pour la peau de bébé, afin de les rendre plus souples et plus efficaces.
• les autres instruments sont tous nettoyés et désinfectés (Dakin, Sanytol…) et eux aussi éventuellement graissés.
• attention : jamais de graisse sur du latex ou du caoutchouc !

PENDANT :

• on observe, on écoute, on regarde… et surtout : on s’imagine à la place du soumis ! Dans tous les cas : on reste toujours raisonnable et mesuré (le master doit rester en pleine possession de ses capacités : ni chems, ni drogue, ni alcool…), et surtout, on respecte les limites !
• régulièrement, en cours de séance, on s’assure de « l’état » du soumis et de son ressenti.
• une zone blessée ? On ne s’acharne surtout pas dessus, et on l’évite…
• plus généralement, on ne s’improvise pas domi ou soumis dans une séance de corporal punishment. Il faut de l’expérience, une montée très progressive en puissance, et pour le domi : une parfaite connaissance des techniques et de ses « outils », et surtout de leur maniement au centimètre près…

APRES :

• on désinfecte les plaies éventuelles (Hexomédine, Betadine bleue ou rouge…) et surtout : en évitant l’alcool à 70° ou à 90°.
• on passe une épaisse couche de crème grasse et hydratante, ou de crème de type Cetavlon (en pharmacie) pour éviter le plus gros des traces.
• on masse bien et en douceur toute la surface atteinte pour faire pénétrer la crème.



 


 

 


La boutique Matos Sexe, Hard et SM… Un choix dingue à prix abordables.


Une réponse sur “DEVOSUB : nouveau passage sur plus de 48 heures – Corporal Punishment « sans trace »”

  1. A ce niveau de maîtrise, c’est de l’art ! Comme une oeuvre éphémère dont il faut jouir sur le moment. Heureusement la vidéo est là pour nous permettre de capturer un peu de l’ambiance, de la progression, des vibrations, des sensations… waouuuuh que c’est beau que c’est bon ! Merci !
    J’ai eu la grande chance de connaître un fesseur hors catégorie – un seul – que j’ai pu voir régulièrement durant 17 ans (avec d’autres, bof !). Les séances duraient 2 à 3 heures : toujours très progressives, toujours si intenses. (Il a hélas disparu des écrans radar depuis 1 an). Alors j’imagine assez bien je pense le profond plaisir qu’a pu ressentir le mec.
    Encore merci pour ce partage 🙂

Les commentaires sont fermés.