Ma nouvelle playroom

Rénovation, amélioration… Ma playroom a été complètement démontée et cassée, les 28 et 29 janvier 2017, et les travaux de rénovation et de ré-équipement se sont achevés fin juin 2017.

Merci à tous pour votre patience !

Voilà le « film » des travaux…


Démontage et mise à nu…


Mauvaise surprise : sous le lambris, un plafond stuqué… alors que je m’attendais à trouver des poutres tous les 60cm comme dans le reste de l’habitat, et gagner 60cm de hauteur sous plafond (la maison est du XV° / XVI° siècle). On fera avec

Plafond aphonique en Flexolan® posé… les bâtards vont désormais pouvoir gueuler très très librement !

Essai de la rampe principale d’éclairage (je cherche à avoir une lumière très enveloppante, façon « studio photo »… jusqu’à présent, j’en étais très très éloigné !). Des éléments d’ambiance complèteront… et ça, ce sera la surprise !

Démarrage de l’habillage des murs en panneaux PVC : ce choix s’impose pour des raisons d’hygiène et de facilité de nettoyage… et aussi : pour l’isolation phonique et thermique. Des points d’ancrage renforcés sont naturellement prévus sur la structure qui supporte cet habillage. La difficulté : dans cette très vieille maison, rien n’est droit, que ce soit le sol, les murs ou le plafond, et il n’y a pas un angle droit non plus…
Pour les mêmes raisons d’hygiène, le sol est recouvert d’un revêtement en caoutchouc industriel pastillé de 4 à 6mm d’épaisseur : en tout, ce sont 96kg de caoutchouc qui sont posés sur le sol…! Et en plus : ça sent bon…

 

3 mars 2017 :
ça commence petit à petit  à prendre forme et : à ressembler à quelque chose…! Non ?

Le travaux avancent, avec du retard, certes… le décès de mon mec le 13 avril 2017, d’un cancer fulgurant, a énormément perturbé le bon déroulement des travaux. Au final, il y aura bien 2 à 3 mois de retard par rapport au calendrier prévu.
Mais le jeu en vaut la chandelle !!!


Voilà une nouvelle très grosse pièce d’achevée, après des heures de réflexion, d’essais, de prises de mesures, de calculs, de dessins… et d’assemblage…!
Chaise haute de bondage à assise en V.
Hauteur d’assise : 82cm. Angle 75°. Hauteur totale 1m85.
En restant modeste, je pense qu’elle est proche du parfait.
On s’attaque à la suite.
NB : les sangles, pour la facilité d’utilisation la possibilité et la rapidité de réglage au mm près, et aussi la sécurité, ont été réalisées en Velcro® industriel “hermaphrodite” de 50mm de large, offrant une résistance à la traction de 600kg pour seulement 10cm² de surface scratchée…!
Mais bon : 600kg, c’est aussi le seuil de rupture des boucles en Makrolon®.

La cage est aussi prête à emploi (encore quelques petites finitions à réaliser: capitons, etc) ainsi que le plan de travail / bondage matelassé juste au dessus: 80 x 250 cm. de surface de travail, et 80 x 80 x 125 cm. pour la cage.


Et un autre nouvel équipement : un « bench » de bondage, fucking, fisting, cbt, etc…

Pour la petite histoire : la chaise haute de bondage, le bench, et la structure de la cage ont été entièrement réalisés avec le recyclage des bois de l’ancienne structure de bondage / suspension, soit plus de 30 mètres linéaires de tasseaux !

16 Juin : la nouvelle structure de bondage et de suspension est enfin en cours d’assemblage. Merci à Mickaël, un super pote hétéro, pour son énorme coup de mains dans le transport des 0,8 m3 de bois de 3m de long nécessaires à sa réalisation…
Une fois achevée, la playroom sera 100% opérationnelle ! Les travaux touchent à leur fin…

24 Juin : mise en peinture de la structure, avec une résine « alu »… dès la précouche d’imprégnation, ça rend déjà pas mal… Pas moins de 3 couches seront nécessaires, et plusieurs centaines de pitons à visser !

Et désormais, ma playroom est à nouveau opérationnelle, avec de nouveaux équipements et de nouvelles possibilités inédites !!!


 

 

 

 

Et je vous dois aussi une explication : dans la nouvelle playroom, il y a une photo, un portait grand format qui trône, et qui observe…

 

Cette photo au mur, c’est mon mec, Antoine. Nous étions ensemble depuis 10 ans, même si lui était à Paris, et moi à Annecy.
Il est décédé d’un cancer généralisé et fulgurant le 13 avril 2017.
La dernière phrase compréhensible qu’il ait clairement formulée, la dernière question intelligible et audible qu’il ait posée fut « Et ta playroom, tu en es où dans les travaux ? Il va falloir que je vienne voir ça ! Et que je te donne un coup de main… » ( !!! ). C’était le samedi après-midi, il était allongé sur un plaid, dans la pelouse devant l’hôpital, au soleil, et il souriait, un bédo au coin des lèvres, entouré de ses meilleurs amis et de toute sa famille. On a fait la fête avec lui, tout l’après-midi, avec des larmes plein nos yeux.
Il ne savait pas, mais nous : si…
Puis il a sombré, vite, vertigineusement, et s’est éteint quatre jours plus tard.
Je le lui devais, je lui devais bien ça.
Et ainsi : il est toujours là.
Salut mec ! Je t’ai aimé, je t’aime, et je t’aimerai toujours.