Le bar LA MINE (Paris) victime du Covid-19

La Mine
Crédit photo : AgendaQ.fr

C’est une bien triste nouvelle : LA MINE, rue du Plâtre à Paris 4° a fermé définitivement ses portes.

Le contexte COVID-19 a eu raison de cette véritable institution, que GREG animait depuis plus de 10 ans, aux côtés de JÉRÔME.

Ce bar « ouvert » était devenu le repère de la communauté fétichiste, hard et SM sur Paris, et nombre d’entre-vous ont pu faire leurs premiers pas dans le milieu grâce à cet établissement.

Comme tous les indépendants : GREG n’aura droit à aucune aide, à aucune indemnité chômage… aussi, une cagnotte LEETCHI a été mise en place pour l’aider à traverser une période qui ne sera sans doute pas facile pour lui.
Aidez-le, ne serait que de l’équivalent du prix d’une consommation, ou de la valeur d’une tournée… ou : plus selon vos moyens ! Toutes les participations seront appréciées et pourront l’aider.
Par avance, merci pour lui.

CAGNOTTE LEETCHI – Cliquez sur ce lien

 




 

 

Le respect ? Le respect, bordel…!

Je vais tenter de vous expliquer ce que signifie le mot « respect » pour moi, de manière « illustrée » d’exemples.
Et ce qu’est l’irrespect le plus crasse pour certains connards…

 

Chapitre 1.

Il y a environ 3 ans, un soumis me contacte sur Recon.
Sur son profil, de nombreuses photos en plan bondage chez un certain «dominateur» que je n’aime pas du tout pour de nombreuses et très bonnes raisons… et qui ne m’aime pas de son côté par pure jalousie.
Je réponds à ce soumis : «Désolé, tu affiches XXX dans ta liste d’amis, ainsi que de nombreuses photos de plans chez lui ou avec lui. Nous ne jouerons pas ensemble, car je n’apprécie pas ce mec, et je ne souhaite AUCUNE interaction avec lui de quelque sorte que ce soit. Bonne chance à toi pour la suite, mais tu as choisi ton camp.»

Je respecte le fait qu’il soit dans le giron de XXX et à ce titre, je ne souhaite pas jouer avec lui. La base du Respect.

Il y a deux ans, ce même soumis me recontacte : «Tu ne voulais pas jouer avec moi parce que je montrais des photos de plans avec XXX et qu’il était dans ma liste d’amis. C’est fini, je ne veux plus entendre parler de ce connard pour de très nombreuses raisons. Pourrait-on envisager de se rencontrer pour un plan sur un week-end ?»

Sur ce, j’ai enfin accepté de le rencontrer.

Ce soumis est devenu, depuis, l’un de mes très réguliers, et aussi l’un des plus hards de mes réguliers…

Et d’autres que lui, assez nombreux, pourraient aussi attester de réactions de ma part toutes à l’identique en circonstances comparables !!!

 

Chapitre 2.

Il y a une grosse semaine, un autre de mes soumis réguliers se voit approcher par ce même «dominateur» que je n’aime pas et qui ne m’aime pas, alors même que ce soumis affiche sur son profil Recon, en clair qu’il est «Soumis de Chapshard, je ne joue qu’avec lui.»

Grosse et lourde insistance de ce «dominateur», au point que mon soumis m’appelle pour me demander qui est ce mec… je n’ai pas d’autre choix que de lui expliquer, brièvement, ce que je sais de lui… mon soumis est clairement dégouté de ce que je lui explique.

A partir de là, mon soumis ne lui répondra plus, mais : les messages de ce «dominateur» (copies écran à l’appui) sont particulièrement explicites et se poursuivent… encore, et encore…

 

Chapitre 3.

Cette même semaine, un autre de mes très réguliers se voit aussi approché par ce même «dominateur». Lui affiche clairement être dans mon giron, comme étant l’un de mes très réguliers.
Il éclipse poliment la demande du « dominateur » en question.
Ce dernier insiste lourdement, et à de très nombreuses reprises : «Tu n’as pas à le dire à Chapshard. Il n’en saura rien.» … !!!

 

Chapitre 4.

Je commence à afficher cette même semaine sur mon site que j’ai –depuis quelques jours– des liens vraiment très particuliers et très forts avec un petit nouveau : FireSocks.
Des liens vraiment très très forts. Un truc à part, quoi.
Moins de 48 heures après cet affichage, c’est toujours ce même «dominateur» qui vient très ouvertement le draguer… le harceler même… pour faire un plan, sinon plus, avec lui !!!

Ce «dominateur» est vraiment et définitivement une pourriture…

 

Chapitre 5.

Vous aurez compris que, à titre personnel, je suis réellement dans le Respect.

D’autres que moi : pas du tout.
Mais alors : absolument pas.
Comment est-il possible de leur faire confiance en cours de plan en conséquence ?

Vous aurez aussi compris que cet autre « dominateur XXX » ne respecte absolument rien !

Pire : j’en suis à penser à ce stade que son cas clinique relève très ouvertement de la chirurgie psychiatrique lourde et amputative… tant son addiction au sexe, tant son addiction au cul, le mine et le vérole jusqu’à la moelle…

Je suis officiellement volontaire pour pratiquer la triple lobotomie et les électrochocs nécessaires à son traitement chirurgical !!! Quitte à ressortir ma batte de baseball…

 

Chapitre 6 – Conclusion.

Tous les dominateurs ne se ressemblent tristement pas.

Il y a «dominateurs» et Dominateurs.

Mais, pour les «dominateurs» de très bas étage : l’addiction au sexe les rend puériles ou même ouvertement débiles.

Car : Dieu a doté l’homme d’un cerveau et d’une queue, mais pas d’assez de sang pour faire fonctionner les deux en même temps.

 

 

 

 


 

Message aux plus jeunes: il faut garder la tête sur les épaules!

Message aux plus jeunes: il faut garder la tête sur les épaules!

Il faut garder la tête sur les épaules.

Extrême. Ce mot revient de plus en plus dans les échanges que je peux avoir avec des jeunes mecs. Ils cherchent, ils veulent, ils demandent de l’extrême.

Pourtant, il y a une incompatibilité. Jeune et extrême, ça ne fait pas bon ménage.

Je ne compte plus les ptits mecs de 15, 16 ou 17 ans qui tentent de forcer le barrage de l’âge légal pour « faire un plan SM », parfois en trichant et en mentant sur leur âge, et en t’expliquant, photos à l’appui, qu’ils pratiquent déjà régulièrement avec d’autres « masters » moins regardants… Je trouve ça triste et moche.

Je ne compte plus les ptits mecs de 18 ou 19 ans, ou à peine plus, qui se font déjà fister ou double-fister, parfois jusqu’au coude, preuve d’une déjà longue expérience en travail anal.

Je ne compte les ptits mecs qui aujourd’hui, à moins de 25 ans, collectionnent déjà les tenues latex, cuir… et tout le matos qui va avec ! Ce que je ne peux qu’admirer… Mais à la vue du prix du matos et des équipements fétish : comment font-ils pour se les payer ? Question à méditer… sans pour autant porter de jugement.

Il n’y a que 15 à 20 ans en arrière, cela relevait de l’impensable !

Tu arrivais sur la « scène » SM et Fétichiste après avoir fait un tour d’horizon complet de la sexualité… c’est-à-dire très  rarement avant l’âge de 35 ou 40 ans.

Autant dire que, quand tu es dans la quarantaine, on te raconte moins de conneries que quand tu es dans la vingtaine… tu as du recul, une capacité de discernement et d’analyse, une capacité à anticiper et à prévenir qui te sont conférées par ce qu’on appelle « l’expérience de la vie ».

Expérience qu’un jeune de 20 ou 25 ans n’a définitivement pas.

Et puis aussi : ton corps n’encaisse plus forcément les mêmes choses à 40 ou 50 ans qu’à 20 ! Tu trouves vite des limites, et elles sont de raison, ou strictement physiologiques…!

Alors que s’est-il passé en si peu de temps ?

On l’oublie souvent, mais Internet s’est réellement démocratisé depuis les années 2000 / 2005.

Avant Internet, à part quelques publications « confidentielles », ou des mauvaises VHS louées en Sex-Shop ou en VidéoClub pour la soirée, il n’y avait pas grand chose… pour ne pas dire : rien !
Et ce n’est pas vieux ! C’était juste « hier »…
En ce temps là, on draguait dans les chiottes publics, dans les parcs, la nuit, dans des bars, ou sur des spots de drague en périphérie de ville.
Parfois aussi, sur Minitel, et donc : sans aucune photo… C’est incroyable, non ?

Avec l’avènement d’internet, l’accès aux images –photos et vidéos– les plus extrêmes est devenu d’une banalité et d’une facilité déconcertante. Je le sais pour y contribuer, avec mon site personnel, depuis maintenant une vingtaine d’années, même si souvent je m’autocensure dans ce que je diffuse, dans ce que j’accepte de montrer.

Et l’arrivée des smartphones avec accès à internet depuis maintenant 10 à 15 ans a décuplé cette facilité d’accès pour les plus jeunes, et cette ultra-banalisation !

A tel point qu’aujourd’hui, dans la cour des collèges et des lycées, on mate sur Xtube un porno hard à l’interclasse, ou des albums photo de mecs ou de nanas couverts de cuir ou de latex qui se font maltraiter dans des donjons tous plus incroyables les uns que les autres.

Résultat des courses ? Si vous demandez à un gamin de 12 ans de vous citer des fétichismes, de vous expliquer ce qu’est un fist-fucking, un plug ou un Prince-Albert : il y a 90% de chances pour qu’il vous réponde, et bien… !

Imaginez : un gamin de 15 ans sur trois a déjà entendu parler de la Fistinière… qu’il soit hétéro ou homo !

Moi, à 19 ans (en 1984), j’ai appris ce qu’était un Prince-Albert le jour où mon Master de l’époque m’en a fait poser un, chez un pierceur « clandestin » qui œuvrait en appartement, discrètement !

Les temps changent !

Et cette facilité d’accès à « l’extrême » le banalise totalement, au point que les plus jeunes aujourd’hui n’ont plus peur de rien, et ne se soucient pas beaucoup des conséquences.

J’ai le souvenir de ce saisonnier de 19 ans, qui travaillait en 2013 à Chamonix, pour une saison, et qui était passé me voir à plusieurs reprises. A 19 ans, il affichait déjà un « rosebud » monumental, ou si vous préférez : un prolapsus anal. C’est-à-dire qu’en poussant un peu, il expulsait complètement son ampoule rectale jusqu’au premier sphincter, il la faisait totalement ressortir de son cul.

Selon lui, et il en était très fier, c’était le résultat de 4 ans de travail quotidien et acharné de son cul ! Fist et double fist  étaient ses pratiques préférées. Quand il arrivait, il retirait un plug monumental de son cul (monumental tant en largeur qu’en longueur) qu’il n’oubliait surtout pas de remettre en place avant de repartir.

Je suis resté en contact avec lui. Il a désormais 24 ans, et cet hiver, il est passé par la chirurgie réparatrice, en urgence, suite à une descente d’organe qui aurait pu être gravissime. 11 heures passées sur la table d’opération, et plusieurs interventions chirurgicales complémentaires depuis…

Se faire reconstruire le cul à 24 ans, c’est grave. Le plus grave, c’est qu’il ne pourra plus s’en servir ! S’il s’en ressert, c’est au risque de récidive, et à priori, cela pourrait lui être fatal…

Cet exemple, à travers le fist, vaut également pour toutes nos pratiques hard et SM. Vouloir allez trop vite, trop loin, ce n’est pas bon. C’est juste et seulement dangereux.

La morale de cette histoire est simple : il est nécessaire de savoir raison garder !

Je ne vais pas jouer au vieux con moralisateur, en disant que ces jeux hards et extrêmes ne sont pas pour les ptits jeunes… surtout que 80% des mecs dont je m’occupe ont moins de 26 ans . Mais je le fais avec respect et raison.

Il existe toute une gradation dans « l’extrême » : personne n’est obligé de viser immédiatement la plus haute des marches !!!

Simplement : ne cherchez pas à aller trop vite, trop loin, trop fort…. Gardez-en sous la pédale, pour vous permettre au fil du temps une progression, une gradation. Ne brulez pas les étapes ! Ce n’est pas un concours. C’est votre corps, c’est votre vie.
Évitez aussi de faire des plans sous chems, gardez toujours le contrôle de votre corps, de vos sensations, de votre esprit !
Et puis, si à 25 ans, vous avez déjà tout fait, je ne vous explique même pas comment vous allez vous faire chier à 30 ans, à 40 ans, ou à 50 ans !!! Pensez-y…

Soyez raisonnables, et raisonnez les « masters » qui veulent vous pousser tout de suite hors de vos limites !

Ne cherchez pas à devenir un bâtard ou un esclave de compétition, restez vous-mêmes, et en vie: c’est comme ça qu’on vous aime !
Et : ne brûlez pas les étapes, prenez votre temps. Vous avez toute la vie devant vous.

 

 

 

 

 

Quelques règles de sécurité élémentaires pour les SUSPENSIONS SHIBARI

Quelques règles de sécurité pour les SUSPENSIONS SHIBARI, afin d’éviter le risque thrombolytique réel (problème circulatoire) pouvant conduire à une paralysie temporaire ou permanente d’un membre ou de la face, ou à un AVC par migration de caillot sanguin dans la zone cérébrale :

► il est important de répartir la quasi-totalité du poids du corps sur le tronc, à l’exclusion absolue des membres ET des épaules (!!!) ;
► les bras, et plus particulièrement la zone biceps-triceps, ne doit supporter aucune contrainte de poids ;
► les jambes, et plus spécialement le haut des cuisses dans la zone de passage de l’artère fémorale, ne doivent supporter aucune contrainte de poids ;
► le cou et la tête / la face ne doivent supporter, bien évidemment, aucune contrainte de poids (risque d’étranglement, de garrotage artériel, ou encore : écrasement / nécrose des nerfs trijumeaux…)
► la quasi totalité du poids du corps (on considère les 3/4 généralement) doit être supportée sur les zones suivantes :

• la zone sub-mammaire, qui se poursuit au bas des omoplates à travers la zone intercostale (à l’exclusion de la zone des côtes flotantes) ;
• la zone claviculaire se poursuivant sur les omoplates, démarrant de la zone inter-mammaire jusqu’à la colonne vertébrale (entre les omoplates) et formant ainsi un V de part et d’autre (tout en sécurisant pour que les cordes ne puissent glisser près du cou !!!)
• la zone pubienne, pelvienne.
• la ceinture abdominale.

► attention à l’écrasement relatif de la zone pulmonaire (imposant danger respiratoire)
► attention à la fragilité extrême des côtes flottantes, et aussi des clavicules, qui ne sont pas faites pour supporter une contrainte de poids « à l’écrasement ».
► plus le poids est réparti (en surface et en nombre de zones de délestement), meilleurs seront la sécurité ET le confort.
► si la tête se positionne plus bas que le tronc / le corps, et en raison des contraintes liées aux différents liens, le temps maximum de position avant de revenir à une horizontale, ou mieux, une verticale, est de 3 minutes !!! Pas plus. Sinon le cerveau est fortement mis à mal par un afflux massif de sang… Le poppers est proscrit en pareille situation. Faire attention aussi à la bonne circulation dans les membres : des mains bleuies, des fourmillements ou des crampes sont un signal de « STOP » immédiat car urgent!

Et puis, une suspension, ça ne se fait pas avec des cordes de 6mm… c’est 8mm ou 10mm pour le moins, pour ne pas couper la circulation. Alors oui, je sais, une cordelette de 6mm, c’est beaucoup plus maniable, surtout quand on maitrise mal ses nœuds, mais en ce cas, on ne se risque pas au Shibari.

VOILA POUR L’ESSENTIEL : il serait bon, quand je vois circuler certaines photos de suspensions « Shibari », de rappeler ces règles de sécurité élémentaires : JAMAIS DE CONTRAINTE DE POIDS SUR LES BRAS, LES ÉPAULES, LES JAMBES, LE COU, ET… LA TÈTE !

 


 

NB : Il existe un site référentiel (en Anglais) au sujet de la physiologie corporelle globale : https://rvarope.com/lesson/circulation-and-nerves/

 



 


 

 


La boutique Matos Sexe, Hard et SM… Un choix dingue à prix abordables.


 

CHLORAETHYL et PROTOXYDE D’AZOTE – Manuel à l’usage des urgentistes – Gestion de PEC avec risque létal

Manuel à l’usage des Urgentistes
Documentation toxicologique, pharmacocinétique, et de PEC première urgence avec risque létal dans le cadre d’un usage « récréatif »

Un lexique est disponible au bas de cette page.
Et tu pourras toujours tenter de « tester » les connaissances de ceux qui veulent t’initier à l’usage du chloraethyl et du protoxyde d’azote avant de savoir si tu peux passer à l’acte avec eux sans risque… et là : navré, mais c’est pas gagné d’avance !  Plus de 99,9% des mecs qui veulent te « gazer » sont simplement des meurtriers en puissance… car en cas de « pépin », il ne faut pas rêver : les médecins urgentistes n’auront plus grand chose à faire.


Chloraéthyl

Caractéristiques physico-chimiques
Chloroéthane ou monochloroéthane,
anciennement chlorure éthylique (ou chlorure d’éthyle, acide muriatique
Formule chimique brute: C2H5Cl
T°Fus: -138°C; T°Ebu: 12,5°C -> Fluide frigorigène
Gaz incolore, inflammable, odeur légère et douce
Seuil odorat (Homme): bas 4,2 ppm

Usages et action pharmacologique
Analgésie/Anesthésiologie
Anesthésie locale
Anesthésie générale abandonnée en raison de la toxicité aiguë et chronique
Usage récréatif  : Narcotique non inscrit au tableau des stupéfiants, très fortement addictif !!!

Pharmacologie
En tant qu’anesthésique local
Blocage de la conduction nerveuse des fibres motrices et sensitives par inhibition des canaux sodiques voltage dépendants.

Usage récréatif
Procède des effets secondaires suite à l’inhalation sous faible pO2.
Modèle «type ivresse alcoolique aiguë»: incoordination motrice, détente, euphorie, perte des repères temporels, narcose.
Très fortement addictif !!!

Pharmacocinétique
Absorption: rapide et massive au niveau alvéolaire
Distribution: ensemble des compartiments (rapide passage vasculaire, cibles (SNC, coeur, foie)
Métabolisation : pas de métabolites connus
Excrétion: sous forme inchangée dans l’air expiré, présence dans les urines, les selles et la sueur

Toxicité aiguë et chronique
Organes cibles: SNC, système cardiovasculaire, poumons, foie et reins
Toxicité aiguë: DA immédiat/rémanence courte (<4min)
État d’ébriété, vertiges, léthargie, perte de contrôle moteur jusqu’à mouvements épileptoïdes, perte des repères temporels, maux de tête, douleurs abdominales, narcose.
Irritation pharyngienne et trachéo-bronchique
Trouble du rythme cardiaque jusqu’à la fibrillation ventriculaire et ACR (attention chez le patient connu pour arythmie cardiaque

Toxicité chronique
Peu documentée
Prédominance de la clinique niveau neurologique: Ataxie, trémors, dysphasie, ralentissement des réflexes, mouvements oculaires involontaires, hallucinations.
Défaillances viscérales notamment hépatique et rénale en cas d’inhalation importante sur plusieurs mois
Non certaine pour la mutagenèse/cancérogenèse: cas de dysplasies hépatiques et utérines sur modèle animal

Clinique PEC
Extraire le patient de l’atmosphère contaminée, LVA+PLS si inconscient.
Contacter les urgences commencer et en même temps commencer la RCP (MCE et si possible DEA)
Monitoring TA, Pouls, FR, T°, SaO2, cyanose, TRC (interêt d’avoir le matériel sur place en cas d’usage récréatif: tensiomètre, saturomètre voire DEA à proximité…)
Pour info: Intoxication massive -> RCP classique avec VA O2 15L au BAVU ou IT, DZP, Xylo, monitoring, bilan neuro, bio..


Protoxyde d’azote – N2O

Propriétés physico-chimiques
En pratique MEOPA= Mélange équimoléculaire d’O2 et de N2O en bouteilles de 15 ou 20L sous une pression de 170 bars. Le mélange pour l’anesthésie générale contiennent minimum 21% d’O2.
Communément appelé «gaz hilarant»
Kalinox* délivre par exemple sous 1 bar à 15°C: 1,5m3 pour 5L, 4,5m3 pour 15L…
Gaz incolore, discrète odeur douceâtre, gaz à effet de serre
T°Eb: -89°C

Usages
Analgésie non opiacée au cours de l’aide médicale d’urgence, analgésie avant actes douloureux (EVA modérée de 4-6)
Pas d’effet anesthésiant pour la MEOPA
Usage récréatif

Pharmacologie
Analgésie non opiacée. Ne se lie pas aux récepteurs opioïdes.
Effet analgésique majeur équivalent à 15mg de morphine en IM
DA: 3min
Mécanisme d’action: induction de production de peptide opioïde
->activation de neurones noradrénergiques
->modulation des voies nociceptives au niveau médullaire=analgésie
Autres hypothèses: implications des récepteurs à dopamine, β2 adrénergiques, récepteurs GABA, récepteurs NDMA mais mécanisme d’action encore inconnu.

Pharmacocinétique
Absorption: transalveolaire, rapide mais incomplète (gradient de concentration alvéole/sang faible)
Distribution: large en raison de la liposolubilité
Métabolisation: marginale au niveau hépato-rénal, réduction en N2 par les bactéries de l’intestin.
Excrétion: grande partie directement dans l’air expiré. Petite excrétion urinaire et cutanée.

Toxicité aigüe
En aigu, en grande partie l’usage récréatif: le N2O est un psychodysleptique entraînant euphorie, désinhibition, somnolence, s’accompagnant de céphalées puis altération de l’état de conscience avec amnésie
Dyspnée et asphyxie (prend la place de l’O2->hypoxie donc surveiller la SaO2, FiO2). En pratique rare car MEOPA contient 50% O2 (21% pour les mélanges pour anesthésie).
Augmentation de la PIC
Raucité de la voix (inverse de l’hélium )
Spasmes
Hypersialorrhée
À forte dose, le N2O se comporte comme un narcotique avec un effet anesthésique central (il faut 80% de gaz pur dans la fraction inspirée). Prodromes: nausées et vomissements, vertiges, hypoxie (SaO2!), hallucinations

Toxicité chronique = Myélotoxicité et neurotoxicité
Carence en vitamine B12 par inhibition enzymatique au niveau hépatique (méthionine synthase)-> anémie macrocytaire et atteintes neurologiques classiques des carences profondes en B12 (troubles l’équilibre, paresthésie puis polynévrite spastisque). Donc dosage la vitamine B12 et éventuellement supplémentation orale lors des usages chroniques à forte dose.

Les contre indications absolues
Patients nécessitant une VA à 100% en O2
HTIC
Altération de la conscience empêchant la coopération su sujet
Pneumothorax, emphysème, embolie gazeuse, accident de plongée
Distension abdominale gazeuse
Attention aux patients drépanocytaires: O2 avant toute administration de N2O quelque soit la concentration


Et peu importe le gaz utilisé

  • On respecte les consignes de sécurité sur le contenant
  • On ventile les locaux
  • On porte un masque filtrant l’air inspiré
  • En cas d’altération de l’état du sujet, on l’extrait du lieu avant toute intervention.

Abréviations

ppm : partie par million

pO2 : pression partielle en O2 d’un milieu

SNC : système nerveux central

DA : délai d’action

ACR : arrêt cardiorespiratoire

LVA : libération des voies aériennes

PLS : position latérale de sécurité

RCP : réanimation cardio-pulmonaire

MCE : massage cardiaque externe

DAE : défibrillateur cardiaque externe

TA : Tension artérielle

FR : fréquence respiratoire

SaO2 : saturation en O2

TRC : temps de recoloration cutanée

EVA : Échelle visuelle analogique de la douleur

IM : intramusculaire

PIC : pression intracrânienne

HTIC : hypertension intracrânienne

VA : ventilation assistée

 


Un immense merci à mon pote Jean-Philippe, docteur en médecine, pharmacocinéticicien et toxicologue, pour cette synthèse UNIQUE SUR LE WEB d’information sur ces substances excessivement dangereuses que sont le CHLORAETHYL et le PROTOXYDE D’AZOTE – N2O !!!

Les 20 ans du site « CHAPSHARD »

C’est en septembre 1997 qu j’ai lancé pour la première fois une ébauche de site internet, qui était alors hébergé dans une startup lyonnaise « Europost ».
Certains se souviennent de l’adresse http://chapshard.europost.org
C’était une époque où les connexions web se faisaient avec un modem en 28 ou 56kbps : une page mettait souvent une bonne minute pour s’afficher complètement, quand elle s’affichait…

En 1999, cette startup lyonnaise rencontrait de grosses difficultés, et j’avais totalement reconstruit mon site chez Free : il était alors accessible à l’adresse http://chapshard.free.fr

Puis en 2001, j’ai décidé de prendre enfin un nom de domaine « commercial » www.chapshard.com et de construire un véritable site web personnel avec un vrai hébergement professionnel.

A l’époque, il n’y avait que très peu de sites Gay+BDSM, et à plus forte raison francophones. Avec mon pote Eckart (www.eckie.com) nous nous partagions la plus grosse part du trafic BDSM sur la toile !!!
Et ce n’était pas moins de 400.000 à 600.000 visiteurs uniques par mois qui passaient sur mon site à cette époque ! Il faut replacer ce chiffre à une époque ou beaucoup moins de 10% de la population française avait / pouvait avoir accès à internet… car : c’était encore l’époque du Minitel !
Au vu de la fréquentation de mon site, l’hébergement et l’achat de bande passante chez mon hébergeur « Online » me coutaient un blinde à l’époque !!!
Je figurais même en excellente place dans le TOP 500 des sites internet mondiaux établi par Alexa, une référence du moment, aujourd’hui déchue.

Puis il y a eu un passage sur l’adresse www.skinhard.com durant quelques années (entre 2006 et 2015) pour des raisons que je qualifierai de « techniques et familiales » ( !!! ) mais l’adresse www.chapshard.com était toujours active et renvoyait toujours sur la nouvelle adresse.

2006, c’est aussi l’année où le jeune mec avec qui je partageais ma vie depuis moins de 5 ans me plaquait pour aller se faire plomber volontairement et de manière « réfléchie » par le pape du barebacking tarifé et pseudo-sataniste sur Paris… Énorme choc pour moi, et le sentiment d’avoir loupé quelque chose.

En 2007, je rencontrais Antoine, avec qui j’ai partagé 10 années de ma vie (il est décédé d’un cancer fulgurant en avril 2017) ainsi que Ralf, rencontré à seulement deux jours d’intervalle. Ils ont ainsi été mes deux « maris » et mes complices.
Antoine et Ralf m’ont tous les deux profondément marqué, comme ils ont marqué mon site d’un souffle nouveau.
Ralf vit désormais en couple paisible et soft à Londres, où il occupe de très hautes fonctions dans un groupe bancaire international : il est encore pour moi un « boyfriend de cœur » même si les choses ont beaucoup évolué entre lui et moi. Je l’embrasse bien fort au passage.

C’est en juin 2015 que, à cause de menaces « physiques » très crédibles d’activistes politiques d’extrême droite, j’ai dû mettre mon site en stand-by complet…
Comme depuis 2 à 3 ans, je n’avais plus du tout le temps de le mettre à jour, qu’il était devenu tellement énorme (plus de 60.000 fichiers hébergés) que toute maintenance ou mise à jour devenait problématique, et qu’il était encore sous une technologie obsolète (Microsoft FrontPage) : je n’ai eu aucun mal à prendre cette décision extrême de tout sabrer… Il ne subsistait plus que dans la mémoire du Web (images caches du site) et sur le DarkWeb où des inconnus l’avaient republié.

Et enfin, à la fin de l’année 2016, j’ai décidé de remettre le pied à l’étrier sur un tout nouveau site, de conception résolument moderne (tournant sous WordPress) et dans une version simplifiée et très allégée.
La mise en ligne de l’actuelle version est ainsi intervenue il y a quelques mois, en Janvier 2017.

Et là, aujourd’hui, ce sont les 20 ANS de mon site web !!!

En 20 ans de présence sur le web, j’ignore le nombre de mecs qui sont venus ouvertement au BDSM et au fétichisme « à cause » ou « grâce » à moi.
Mais il n’y a pas une semaine où je ne reçois pas au moins 2 ou 3 messages en ce sens.

Alors pour les 20 ans de mon site, ce serait vraiment trop cool que ceux d’entre-vous qui font un peu partie de cette « génération Chapshard » se fassent connaitre, soit en laissant un commentaire au bas de cette page, soit en me passant un petit message… un petit témoignage, un court partage de souvenirs…

 

A tous, merci de votre fidélité !!!
J’ai du mal à imaginer le nombre de mecs qui se sont branlés sur mon site, ou la quantité de foutre qui a pu être larguée sur mes images (un de mes potes me souffle « de quoi remplir une piscine olympique »), le nombre de fantasmes qui se sont créés ou de mecs qui ont enfin osé assumer leur facette BDSM grâce au www.chapshard.com
Mais en 20 ans, ça ne doit pas être mal !

J’ignore combien de belles rencontres j’ai pu faire ou combien d’amitiés sincères j’ai pu nouer grâce à mon site, mais c’est énorme.
Aussi énorme que le nombre de «jaloux» et d’ «ennemis» qu’il a pu générer : qu’ils aillent tout bonnement se faire foutre, avec une poignée de gravier, et quelques gouttes de Tabasco pour lubrifier !!!

Alors : « Show Must Go On »…
« Have fun, do it hard, but : always safe & sane ! »


[Quelques-uns des message reçus]

Commentaires : voir au bas de cette page

 

En février 2003, j’avais collaboré avec Alain Steghens à la réalisation d’un dossier « Le fétichisme sur le net » paru dans le magazine TÊTU, ce qui m’avait valu la publication de ce « portrait » :


( Dans cet article de février 2003, quand je dis m’être attelé à la construction de mon site il y a un an et demi, donc en 2001, je ne parle que de la version « www.chapshard.com » et non des versions antérieures qui l’ont précédées, vous l’aurez compris de vous-même.)

 

 

 

Electro-Stimulation : une routine audio extrême de plus de 22mn pour votre box

BOITE A OUTILS « ELECTRO »

 

J’ai décidé aujourd’hui de vous offrir l’une de mes routines audio personnelles que j’ai tout spécialement développée pour l’électro-stimulation extrême, avec pour objectif un intense et long cum-control ▬ ET ▬ un milking violent quasi-obligatoire, avec des sensations inédites !!!

Habituellement, personne ne partage jamais ses créations, ses « bottes secrètes » en la matière… chacun les garde jalousement pour lui ! Mais là, ça me fait plaisir de la partager avec vous.

Cette routine audio/stéréo (déphasée et dysharmonique) de plus de 22 minutes et 30,8 Mo a été développée pour être utilisée sur une box électro Erostek ET-312b en mode « Audio 3 » (monovoie / bipolaire, ou en triphasé), mais elle fonctionne parfaitement sur une E-Stim 2B en mode audio/stéréo par exemple (même si la ET-312b est analogique / signaux sinusoïdaux purs, alors que la E-Stim 2B est numérique et donc en signaux carrés, un peu plus agressifs et incisifs…). Je parle ici des boxes sérieuses (Erostek ET-312 ou E-Stim 2B… qui sont capables de gérer une routine audio bi-canal, et je ne parle certainement pas des Rimba, MyStim, ElectraStim et autres cochonneries du même genre pour hétéros et premiers communiants…).
Je vous livre cette routine en pleine qualité .mp3 en débit 192Kbits/s (soit la qualité d’un CD Audio).

ATTENTION : elle est particulièrement puissante, violente même… avant de l’utiliser sur quelqu’un, testez-la obligatoirement sur vous !
Les variations de puissance sont dans un rapport extrême de  1:8 !!! Ne commencez pas trop fort, enfin : vous verrez bien. Et sachez que votre box sera, pour une fois, sollicitée à 100% de ses performances…

En mode AUDIO TRIPHASÉ (mode « AUDIO 3 » sur la ET-312) : placer le commun à la base de la queue (sangle ou cockring) ; le canal A sur le gland et la pointe de l’urètre ; le canal B sur le muscle anal (la « rondelle ») grâce par exemple à la base d’un plug bipolaire. Et : enjoy !!!…

 

► Téléchargement du fichier .mp3 : cliquez ici ◄
( ou : Clic droit, puis « enregistrer la cible du lien sous… » )

 

Il y a 4 phases dans cette routine :
Phase 1 ( 0’00 à 3’37 ) : accoutumance très progressive à la gamme des fréquences dysharmoniques. Les 37 dernières secondes (à partir de 3’00) servent à calibrer le niveau maximal de puissance acceptable pour la suite de la routine, en tenant compte de l’accoutumance progressive.
Calibrez le volume audio et la puissance de votre box sur cette première phase, puis réduisez la puissance de 1 à 3 points sur votre Erostek ET-312 ou de 2 à 4 points sur votre E-Stim 2B, et n’y touchez plus jusqu’à la fin ! Laissez faire la routine…
Phase 2 ( 3’38 à 10’05 ) : montée en puissance et validation des niveaux extrêmes / désensibilisation / accoutumance (post-calibrage de la box).
Phase 3 ( 10’06 à 13’32 ) : phase de déstressage avec maintien en pression / excitation et montée en puissance. Normalement : première jouissance un peu avant la 12ème minute. Ne pas s’arrêter en si bon chemin…
Phase 4 ( 13’33 à 22’26 ) : là, ça bombarde très sévère ! C’est un véritable milking. En configuration bipolaire cockring+gland, le mec aura la sensation d’avoir une queue devenue incroyablement lourde et très « mobile », et le gland gonflé à bloc, comme s’il était prêt à exploser… Et si le mec n’a pas encore juté, le final ( 21’12 à 22’26 ) devrait l’achever : il est strictement fait pour !!!

Faites-en bon usage !
Mais attention : ce peut aussi être un redoutable instrument de torture… ne vous trompez pas d’objectif !!!

Et : merci de me dire ce que vous en pensez !

Vous pouvez déposer un commentaire au bas de cette page, ou me passer un mail dans la rubrique « Contact »

 


 

NOTICE LÉGALE : l’utilisateur de cette routine audio, qui est ici mise gratuitement à disposition, décline tout engagement de responsabilité de www.chapshard.com en cas d’accident, de blessure, ou de détérioration matérielle : l’emploi de hautes fréquences dysharmoniques peut causer des brûlures superficielles à forte puissance d’utilisation. L’utilisateur de cette routine audio engage sa seule et indivisible responsabilité, à l’exclusion de toute autre, et il s’oblige à prendre toutes les précautions d’usage avant tout téléchargement ou toute utilisation.
En électro-stimulation, les signaux électriques ne doivent JAMAIS approcher ni traverser la zone cardio-pulmonaire : il y a réel danger de mort ! De même, ne jamais utiliser l’électro-stimulation sur un déficient cardiaque ou un porteur de peace-maker.

 

Nota Bene : certes, je mets cette routine à votre disposition, mais bon, après, il y a le tour de main, le savoir faire aussi… Testez, et vous verrez bien ! Mais plus de 20 ans de pratique intensive de l’E-Stim (dans mon cas) : ça ne se remplace définitivement pas par une simple routine à télécharger !

 


 

 

Il y a 13 ans, «Master Réel» (de Nice) tuait «MasterO» en cours de plan, avant de cacher le corps et de nier les faits durant de longs mois…

 

CECI EST UNE ALERTE DE SÉCURITÉ

Octobre 2005 ~Octobre 2018 :   il y a 13 ans, «MasterRéel» (de Nice) tuait «MasterO» ( Jean-Michel ) en cours de plan SM, avant de cacher son corps en l’enterrant, de planquer sa voiture à Marseille…  et : de nier les faits durant de très très longs mois d’enquête…!

Cela vous rappelle peut être quelque-chose… voici un article de l’époque pour vous rafraichir la mémoire :

bondagehard75

Aujourd’hui, MasterRéel (alias Patrick L*M**N*) est sorti de prison, après avoir purgé sa très, trop, courte peine en regard des faits, et : il recommence dans la plus absolue impunité ses prises de risques avec les soumis qui s’offrent à lui !

Il est aujourd’hui âgé d’une grosse soixantaine d’années (et non la cinquantaine comme il l’annonce sur Recon.com : il avait 53 ans en 2006, il doit donc avoir 65 ans désormais) et : ça ne lui a pas suffit d’avoir tué une fois et même planqué le corps, puisqu’aujourd’hui il remet le couvert et repratique à tour de bras dans le SM et le bondage extrêmes et déraisonnables, sans respect des limites !!!

[ Son nouveau pseudo sur Recon.com est désormais LePhenix75* BONDAGESHARD (Paris / RP) et LePhenix73* BOUNDBYWILL73 (Savoie / Chambéry).
Il sévit en effet principalement en région parisienne, en Savoie, ainsi que de temps à autres sur l’Ile de la Réunion.]

* MAJ 08/2018 : Ces 2 pseudos ont désormais disparu du site Recon, mais il en a ré-ouvert d’autres…

…dans le genre BONDAGESHARD !!!
…ou encore
BOUNDBYWILL73 !!!

 

 

Maintenant : c’est à vous de voir si vous avez envie de jouer avec la mort… vous êtes prévenus !

 

 

 

 

A ceux qui s’extasient devant le film « 120 BPM » et qui en pleurent même…

A ceux qui s’extasient devant le film « 120 BPM » et qui en pleurent même…
Soyez cools !!!
Pour votre « culture gay » vous devez obligatoirement voir ce film de 1990 : « LONGTIME COMPANION« .

Vous n’en sortirez pas indemnes… et vous comprendrez beaucoup de choses qui, sans aucun doute, vous échappent !

Même que ce serait bien que les actuelles équipes d’ACT UP visionnent ce film : elles sortiraient sans doute de leurs « certitudes » ancrées dans l’immédiateté (vous avez, la « Prévalence« , la « Stigmatisation« , la « Réduction des Risques« , la « PrEP« , et autres conneries monumentales du même acabit…), et recentreraient peut-être enfin leur combat de manière à nouveau efficace et sans se tromper d’ennemi…!

( Les sous-titres en français du film « Longtime Companion » sont disponibles ici https://ytssubtitles.com/longtime-companion/tt0100049
Sans garantie d’une bonne traduction. Utiliser VLC avec le fichier .srt téléchargé. Merci à Sebasto pour cette précision.)

Merci à Christian A. d’Annecy, qui m’avait trainé au cinoche, à la sortie de ce film, pour le voir en sa compagnie : il résonne encore, 27 ans après, dans ma tête…!!! Christian venait tout juste de perdre son Ami.
Et moi, j’avais 25 ans… et toute l’insouciance qui va avec. Et  souvent, j’ai trippé avec eux, ou avec l’un, ou avec l’autre…

 

PS : Un coucou très amical à mon pote, Didier Lestrade.

 

 

 

 

Breath-Control, chloraethyl, protoxyde d’azote : si tu as envie de crever en cours de plan…

MANUEL pharmacologique, toxicologique,
pharmacocinétique et PEC première
urgence à l’usage des URGENTISTES

 

Cet article est libre de droit à la condition d’être intégralement reproduit sans aucune modification, et de citer la source.
Dernière M.A.J. le 06/01/2021

 

En 2016, ce ne sont pas moins de 3 personnes que je connaissais qui sont décédées lors de plans « Breath-Control / Rebreathing »  avec introduction de protoxyde d’azote ou de chloraethyl.
Pour 2017, j’en ajoute 2 de plus.
Puis il y a eu 2018, 2019, 2020…
Et là : l’année 2021 n’y déroge pas, dès les tous premiers jours… et : cela fait des années que cela dure à ce rythme infernal !

Loin de moi l’intention de poser un interdit, mais il est nécessaire de bien vous informer à ce sujet

Déjà, le breath-control « simple » n’est pas anodin : c’est une pratique extrême, et extrêmement dangereuse quand elle est mal maitrisée. Quand je parle de breath-control, cela intègre toutes les pratiques associées : contrôle de la respiration, rebreathing (recyclage du bol d’air expiré), suffocation, mais aussi –heureusement beaucoup plus rares et fondamentalement très dangereuses– la strangulation ou même la pendaison : je n’en parlerai pas ici.

En Breath-Control, le risque létal, le risque mortel, existe bel et bien… ainsi que les complications à l’issue d’un plan même anodin qui, en apparence, s’est bien déroulé : atteintes au système nerveux central, paralysie faciale ou paralysie d’un membre, troubles durables de la vision, acouphènes… Bref : on ne fait pas ça n’importe comment, ni avec n’importe qui !
Il faut au domi de très sérieuses connaissance de gestion de l’urgence et de la réanimation ! Et des connaissances très solides en physiologie…

Et puis, une évidence : on ne joue JAMAIS en solo au breath-control ! Ce serait comme sauter à l’élastique dans le vide, mais : avec un élastique beaucoup, mais alors vraiment beaucoup trop long…

CHLORAETHYL, PROTOXYDE D’AZOTE, ÉTHER, CHLOROFORME, TRICHLORÉTHYLÈNE, FORMOL…  = DANGER ABSOLU !
C’EST LA MORT AU TOURNANT.

Le pire de tout, le plus dangereux de tout, c’est lorsqu’en plan Breath-Control / Rebreathing, on vous fait inhaler du protoxyde d’azote ou du chloraéthylène…

(voir quelques illustrations ci-dessous)

Ces produits détournés sont très hautement dangereux, peuvent très facilement déclencher un arrêt respiratoire ou/et un arrêt cardio-respiratoire, et si le gars qui vous fait ça n’a pas les compétences et les équipements d’un anesthésiste-réanimateur : sachez que votre pronostic vital est immédiatement engagé au moindre  incident  en cours de plan !
Quand je parle d’équipements nécessaires : c’est un monitoring complet (cardio-respiratoire) du « patient » avec dosage en continu de la saturation en O², Co et Co², une unité d’assistance respiratoire, un défibrillateur… et les couilles de faire une injection intracardiaque d’adrénaline si le palpitant ne redémarre pas !
Bref : l’usage de ces substances n’est pas donné à tout le monde, sinon, le danger est évident. N’écoutez pas ceux qui disent « moi, je gère » : ils sont simplement dangereux… et voilà pourquoi :


Protoxyde d'azote - N2O - peut être mortel en cours de BreathControl
Le N2O, ou PROTOXYDE D’AZOTE,

MANUEL A L’USAGE DES URGENTISTES

ici présenté en vulgaire version cartouches pour siphon alimentaire. Je sais, ça semble totalement inoffensif… il y en a même dans toutes les cuisines !
Le protoxyde d’azote est utilisé dans l’univers médical comme gaz anesthésiant (sauf dans la pharmacopée française) ou relaxant, il nécessite dans son usage anesthésique que le patient soit monitoré, sous assistance respiratoire constante, avec un personnel qualifié (anesthésiste-réanimateur) pour prévenir d’un arrêt respiratoire ou/et cardio-respiratoire qui est un incident très fréquent lors d’une anesthésie générale… et: c’est bien là le cas dans l’usage qui en est fait dans ce contexte !!!
La « zone rouge » physiologique (effet perçu) serait autour de 12 grammes inhalés pour 70 kg chez un sujet en parfaite condition physique, en association à 1:1 en oxygène pur (O²)… alors qu’une cartouche, c’est 8 ou 16 grammes purs (sans O²) selon le modèle… et quand j’entends que des mecs, en cours de plan, peuvent enfiler 6, 7, 8, 10 ou même 12 cartouches ( !!! ) sans aucun apport d’O² et à saturation en Co et Co² puisqu’on est en breath-control, et cela en l’espace de seulement quelques minutes : ils ne savent pas du tout ce qu’ils font ! Ils jouent vraiment avec la vie des autres… jusqu’au jour où ils vont tout perdre.
A ces doses : paralysie du diaphragme / pulmonaire certaine (arrêt respiratoire, cessation durable du réflexe pulmonaire par saturation de N2O dans les alvéoles), et : arrêt cardio-respiratoire quasi-garanti !

NB : pas de signature toxicologique persistante.*


Chloraethyl - Chloraethylene - Dr Henning - Peut être mortel en cours de plan BreathControlChloraethyl - Chloraethylene - Dr Henning - Peut être mortel en cours de plan BreathControl
Le CHLORAETHYL ou CHLORAETHYLENE ou ETHYL CHLORIDE

MANUEL A L’USAGE DES URGENTISTES

est de la famille pharmacocinétique du chloroforme. Comme son nom l’indique, c’est un dérivé chloré : ça commence très mal.
Il génère un froid intense (environ -60°C), et n’est plus utilisé que comme anesthésique de surface (tatouage, piercings, micro-interventions dermatologiques) en raison de sa dangerosité extrême pour la santé quand il est inhalé (destruction du système hépatique : le foie… et atteintes irréversibles au système nerveux central). C’est un toxique. Il est aussi utilisé en usage externe comme « bombe de froid » pour les contusions musculaires (usage interdit en France), mais : il peut déclencher une paralysie faciale et des complications œsophagienne et bronco-pulmonaires, etc…
Lorsqu’il est inhalé, tout comme le chloroforme, il peut très facilement déclencher un arrêt cardio-respiratoire et d’une manière systématique : une perte totale du tonus musculaire… (plus de force musculaire, tes jambes ne te portent plus, etc…). De plus, son effet est cumulatif : chaque inhalation se cumule, en effet physiologique durable, avec la précédente inhalation qui semble pourtant devenue inopérante, le tout avec une 1/2 vie du produit très longue pour un aérosol ce qui rend toute tentative de « dosage » pratiquement impossible !
En inhalations répétées, la « montée en escalier » des effets est de puissance exponentielle à chaque nouvelle inhalation (1:10, puis 1:100, puis 1:1000, etc…), et donc excessivement dangereuse et non contrôlable : on franchit la « ligne jaune » sans même s’en apercevoir, et c’est le KO direct !

Pour résumer : le chloraéthyle inhalé peut très facilement déclencher, sans aucun signe précurseur, une paralysie du diaphragme / pulmonaire (arrêt respiratoire, cessation durable du réflexe pulmonaire par saturation de chloraéthyle –gaz lourd qui occupera tout le volume disponible–  dans les alvéoles pulonaires), suivi d’un arrêt cardio-respiratoire complet en quelques dizaines de secondes seulement !

Enfin, pour compléter le noircissement du tableau, le chloraethyl est une molécule très addictive !!!

A noter : après inhalation, attendez vous aussi à être testés positifs à l’alcootest… vous serez très rapidement bourrés avec ça.

NB : pas de signature toxicologique persistante.*


* ( Le protoxyde d’azote comme le chloraéthyle n’ont pratiquement aucune signature toxicologique persistante au delà de quelques minutes, ce qui explique de nombreux décès qui, malgré autopsie, restent inexpliqués ou mal interprétés par faute de détectabilité de ces molécules à postériori… Mais : un habitué repèrera au premier coup d’œil un faciès figé, un rictus déformé induit et si particulier.)


 

Après, il y a aussi des fous dangereux qui utilisent de l’éther, du trichloréthylène, du formaldéhyde ou d’autres solvants ménagers ou industriels…

Je ne m’abaisserai même pas a évoquer « ça » dans cet article, je n’en parlerai même pas !!!

Mais si le cœur vous en dit, plutôt que d’inhaler n’importe quoi : achetez-vous directement un tabouret et une corde. Ce sera plus efficace pour vous foutre en l’air de manière certaine, et : plus propre aussi…!

 


DANGER DE MORT - protoxyde d'azote - N2O - gaz hilarant - chloraethyl - ethyl chloryde - chloraéthylèneVisuel de prévention libre de droits


 

Note marginale : je me suis beaucoup interrogé avant d’écrire cet article, de citer et montrer les substances les plus communément utilisées par des inconscients… Fallait-il les montrer, les citer, au risque de donner des idées à des tarés ? Et à la réflexion, oui !
Sinon : en cours de plan hard, qui se méfierait sans être prévenu d’une vulgaire et anodine cartouche de siphon à Chantilly sortie par un « domi » qui ajouterait un truc du genre « tu vas voir, avec ça c’est génial, et moi, je maitrise… moi je sais faire… avec moi c’est sans danger…» pour te rassurer ???

 

 

Je dédie cet article
à
« NIAGA » (27/06/1996~19/09/2017, Nantes, France),
à THOMAS (1982~13/08/2017, Vienne, Autriche), et
à DANIELE ( 1981~2007, Milan, Italie),
et à plein, plein, plein d’autres anonymes pour vous, mais : pas pour moi… ils étaient mes potes, ou des proches de mes potes. Mais qui sait : vous en connaissiez peut-être certains…

 

 

 

 

 

ÉLECTROSTIMULATION : ALERTE DE SÉCURITÉ

Je m’en doutais un peu, mais un pote, médecin urgentiste, vient d’en faire la démonstration (à ma demande, et sur la base des paramètres que je lui avais communiqués : il possède sensiblement le même équipement électro que moi…) avec un « cobaye » monitoré…

Même sans traverser la zone cardiaque, l’électrostimulation peut déclencher des FIBRILLATIONS CARDIAQUES.

Les conditions de son essai sont les suivantes :

► sujet sportif de 28 ans sans antécédent cardiaque
► électrodes placées :
1) base du sexe et couilles (neutre)
2) sur le gland avec insert urétral de 4cm
► box utilisée : Erostek ET-312 en mode bipolaire, Canal A. Configurée en paramètres « usine ».
► routine utilisée : WAVES
► Paramètres :
• Mode de puissance interne de la box réglé sur médium, curseur porté progressivement à 72%.
• Fréquence assez « grave » : -30 sur le potentiomètre (si on considère qu’il va de -100 à + 100 : il n’est pas gradué).
► apport extérieur : légère prise de poppers, sans aucun excès (le « sujet » est un habitué).

Au moment de la jouissance, la fibrillation a été constatée au monitoring, avec pour le « sujet » un léger black-out de quelques secondes, des tremblements incontrôlés (spasmes légers).
La fibrillation a cessé immédiatement à l’arrêt de la box, prouvant ainsi que c’est bien l’électrostimulation qui en était la cause.

Il est important d’intégrer ce paramètre dans nos jeux pour les rendre plus sûrs.
Encore une fois, dominer, ça ne s’improvise définitivement pas !

 

 

 

 

 

à Antoine. 23 février 1977 ~ 13 avril 2017

«La vie a ceci de cruel qu’elle nous laisse le temps de contempler nos morts» écrivait Oscar Wilde.
J’ajouterai qu’elle a ceci de beau qu’elle nous laisse aussi partager et aimer avant la mort.

 

Antoine venait d’avoir 40 ans.

Antoine… Je l’ai rencontré le 31 mars 2007.

On ne s’est plus vraiment quittés depuis. Malgré la distance. Lui à Paris, moi à Annecy.

10 ans rythmés par nos visites, de l’un chez l’autre, de l’autre chez l’un. Lui avec ses chiens, moi avec mes chats.

10 ans à refaire le monde et à réinventer chaque jour l’eau tiède et le fil à couper le beurre, 3 ou 4 fois par jour, que ce soit au téléphone, ou sur internet.

10 ans pendant lesquels nous n’avons cessé de nous dire « je t’aime », et pourtant aujourd’hui, j’ai la sensation de ne lui avoir pas assez dit.

10 ans pendant lesquels il m’a tout fait : le meilleur, comme le pire. Mais ça, c’est Antoine.

Mon premier week-end à Paris à son invitation, vous ne pouvez pas imaginer ce qu’il m’avait organisé. J’ai passé 3 jours sur un petit nuage, parce qu’Antoine, c’est ça : il aime faire plaisir.
Sur le livre d’or de mon profil internet, Antoine a écrit ceci à la sortie de ce premier week-end passé ensemble :

Dès la première fois, quelque chose chez toi, ton « intensité », à défaut d’un terme plus exact, m’a donné envie d’aller plus loin avec toi.
Quel bonheur de découvrir que, derrière l’image fantasmée, il y a un mec, par maints aspects mille fois plus intéressant.
Je suis heureux d’avoir eu l’occasion de te découvrir, je suis heureux que tu ais eu l’occasion de me faire découvrir des choses sur moi que je ne soupçonnais pas. Bref, je suis heureux de cette amitié qui prend forme et je me réjouis des moments encore à venir.
Des mecs aussi sincères et entiers, aussi sexy et doux, aussi sympa et bandants, ça coure pas les rues… Je t’embrasse, mec

Et quelques semaines plus tard, il ajoutait à la fin d’un autre week-end passé ensemble sur Paris :

Retour de la gare en automatique, trop de pensées qui se bousculent pour réfléchir au chemin à prendre, les yeux trop embués pour regarder le chemin…
Question contrôle, je ne sais pas non plus où on va, mais je suis heureux qu’on y aille ensemble.
Ces quelques jours passés avec toi sont autant de joyaux que je chéris, et chaque occasion de te voir sourire compense largement la distance qui nous sépare.
Je te roule une pelle monumentale.
Je t’aime.

C’était il y a 10 ans, et aujourd’hui plus que jamais, c’est encore vrai.

Alors Antoine, aujourd’hui, c’est à mon tour de te dire :

Je te roule une pelle monumentale. Je t’aime.

Le temps passe vite, très vite, trop vite. On va se revoir, mec. En attendant, il faudra que la cicatrice se referme, sinon, tu vas m’engueuler.

Je t’ai aimé, je t’aime, tel que je ne me sens plus capable d’aimer quelqu’un d’autre.
Tu me manques. Infiniment.

Mais tu m’as fait un cadeau énorme : tu m’as aussi fait découvrir ta famille. A vous, je le dis, je vous aime. Comme j’aime Antoine.

Tchao, Mec !

 


Antoine s’est éteint d’un cancer fulgurant, le 13 avril 2017.

La crémation a eu lieu à Paris, au Père Lachaise, le 20 avril 2017. Il y avait foule pour l’accompagner dans son dernier voyage, la Grande Salle de la Coupole était pleine à craquer… et on y a fait la fête, et pleuré aussi.
Le texte au haut de cette page, c’est celui que j’ai lu ce jour là…
Il faisait beau. Tous ses amis, sa famille et ses collègues étaient là.

Ses cendres ont été « dispersées » le 02 juillet 2017, en présence de sa famille et de nos amis proches, près d’Annecy, au dessus du Lac, dans un lieu magnifique, dans un lieu magique, où il reposera en paix.

Ce sera la dernière demeure d’Antoine, au dessus du Lac d’Annecy. Sa famille m’a demandé de la choisir, près de moi… près d’Annecy…   Photo © Chapshard
Une simple bruyère marque l’emplacement. Nous sommes nombreux, famille, amis, à lui rendre visite, souvent… et à méditer dans ce lieu extraordinaire.    Photo © Chapshard

 

 

Antoine – à Annecy, en terrasse avec moi –    Photo © Chapshard
Antoine – repas en amoureux sur Paris –    Photo © Chapshard
Antoine – à Annecy, en virée Urbex –    Photo © Chapshard
Antoine – élu Mister FullRubber 2007 – Berlin
Antoine – élu Mister FullRubber 2007 – Berlin
Antoine –    Photo © Marc Martin / Pig Prod – à Anvers
Antoine – à Annecy –    Photo © Chapshard
Antoine – à Annecy –    Photo © Chapshard
Antoine – à Annecy –    Photo © Chapshard
Antoine – Gaypride à Paris –    Photo © Chapshard
Antoine et moi – Paris, quais de Seine –    Photo © Adey Tiedpunk
Antoine – Folsom Europe, Berlin –    Photo © Chapshard
Antoine et moi, au petit matin, à Paris –    Photo © Ralf / F.M.
Antoine et moi – je lui roule une pelle monumentale – Gaypride, à Paris –    Photo © Daniel H. / NomadPixel